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Affichage des articles du janvier, 2011

Ne cherche pas

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ne cherche pas la poésie peut-elle dénouer un noeud ? tu me demandes et je te demande bien sûr bien sûr crions-nous d'une même voix mais le maître: ne bavardez pas ne recherchez pas les réponses n'embêtez pas les bêtes et le grand crétin saint dans la cage ou bien souhaitez-vous lors du paiement vous payez avec les noeuds de la toile d'araignée? la cellul e le neurone la gêne la plume la tête d'épingle proviennent depuis trop d'années du noeud famille de non être poussiéreux et de caillot tordue comme le cep de l'idée embryons semblables à la petite brise apportée par le peuple des moustiques chuchoteur véritable et menteur après quoi la poésie dénoue ou resserre – pareillement - ici et là tout au long du temps égal à la largeur de la terre noeud tu écrases entre tes doigts la feuille séchée qui sans réfléchir cesse d'être: aucun doute – elle avait été noeud nu cerceta dezleagă

Somes cities make you lose your head

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Plec maine la Bucuresti, ma rog, ma intorc findca acolo este casa mea. O sa-mi regasesc Bucuresti, sper ca n-a  schimbat, ca este acelasi, acest amestesc de frumos si urat, oglinda omenirii. Acolo voi uita sa vorbesc, voi vorbi limba a mea, un melanj de franceza si romana, imi voi permite o alta gindire infasurata intr-o limba straina, imi voi permite sa fac greseli, sa strig gindirea mea care ar fi in limba mea, vazuta ca de neinteles. Acolo imi voi permite sa aud ceea ce vreau sa aud. Acolo toate superlativele sunt permise, acolo sunt elastice, acolo toate nebuniile sunt permise, acolo furia este permanenta si devine normala. Acolo sunt un fel de OVNI, obiect zburator neinditificat. Aripile mele m-au condus in Romania. Ce sa fac? S-au fofilat intr-o inima uriasa, sangeroasa, un pic bolnava, un pic sufocata, un pic ranita dar atat de adevarata si atat de mare incat sunt in continuare intr-o ratacire salvatoare. Zbor si zborul meu este fara sfarsit, fara obiect, e vorba de un zb

Article Dilema Veche

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Article publié par la revue culturelle  Dilema Veche   dans un dossier thématique sur "la peur" coordonné par Ana Maria Sandu. Il fut un jour où la peur décida de s'emparer de votre corps, elle choisit le vôtre, un peu friable et bancal, un peu malmené et cassé. La peur de ne plus rien maitriser, voilà ce que vous avez ressenti au cours de ces jours passés derrière les murs blancs de l'hôpital. Votre corps et votre âme vous échappant totalement, devenant des jouets aux mains de personnes dont les titres et les diplômes leur donnaient le droit de s'amuser avec vos états. Il y eurent tout d'abord les douleurs : souffrances presque banales de la maladie, et leur conséquence presqu'inévitable : corps vidé de ses forces vous contraignant à une position immobile et soumise sur un lit glacial. Puis très vite, il y eurent l'angoisse devant votre incapacité à reprendre les rênes de votre corps, l'effroi en constatant que vos forces physiques vous fuyaient