Vendredi 20 novembre, je suis allée rencontrer les élèves de 5e1, 5e2, 5e4 et d’UPE2A du collège Lamartine de Villeurbanne. Ils avaient travaillé autour" Des inoubliables ” avec leurs enseignants Mme Beaulieu, Mme Nouvel et M. De Ona. J'ai beaucoup aimé discuter avec eux, les écouter, voir dans leurs yeux, au-dessus de leur masque, des étincelles, des rêves, de l'émerveillement ! Chaque fois que je vais rencontrer des lecteurs, je comprends un peu mieux pourquoi j'écris. De retour chez moi, je m'installe à ma table d'écriture, les doigts légers et frétillants, et le coeur comblé.
Mardi, c’est poésie, c’est Roumanie. Et aujourd'hui, j’ouvre la porte à Mircea Ivănescu dont la poésie a réussi, pour reprendre les propos de Gabriel Liiceanu, « à pousser les mots dans un territoire qui semblait leur rester inaccessible : le territoire de « l’instant » ». Si tous les instants pouvaient être des poèmes, je choisirais ceux de Mircea Ivănescu. Et le premier serait celui-ci : *** Il n’y a donc pas de solitude, nous sommes toujours plus nombreux – en nous-même, où que nous allions – et qu’importe combien de fois nous implorions les autres d’avoir pitié de la solitude de celui ou de celle qui se cachent, aux aguets, en nous. À l’évidence, c’est surtout quand nous prions ceux qui nous entourent et déroulons devant eux ce que nous nommons solitude, un parchemin couvert d’une écriture arrondie – c’est alors surtout là que nous ne sommes pas seuls. (C’est plutôt quand nous sommes seulement nous, et qu’en nous, de l’intéri...
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