Mardi, c’est poésie, c’est Roumanie. Alors on ouvre les « Cutii » (Boîtes) de Cătălina Bălan et on traduit ses micro-poèmes, publiés aux éditions Paralela 45. " notre ville est plus à toi qu’à moi toi tu es né ici, moi elle m’a adoptée une seule chose je t’ai demandée une seule être toujours au centre de la ville, au centre de l’attention" "je sens un parfum sucré et repoussant de vieille femme j’attends et je calcule au plus juste le temps qu’il me reste avant d’être sèche et aigre je ne sais pas ce qu’il vaut mieux dire alors que mon métier est de communiquer seules les femmes d’un certain âge savent toujours quoi dire et quand" "je préfère qu’il ne m’arrive rien une vie de femme au foyer laide et grosse mais en paix avec ce qu’elle est" "se promener ou se rendre à un travail de merde n’est pas la même chose tout comme regarder la vue d’une terrasse avec des yeux de patron ou de serveur n’est pas la même chose"